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A savoir

L’allaitement, pas toujours un choix – L »allaitement maternel

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) prône l’allaitement maternel exclusif durant les 6 premiers mois de vie d’un bébé. Allaiter, c’est l’un des moyens les plus efficaces de préserver la santé d’un enfant, et même d’assurer sa survie. L’OMS en a même rédigé des recommandations mondiales très claires et aujourd’hui, auprès d’un public plus large, l’allaitement du nourrisson est considéré comme acquis, on ne remet plus en question ses bienfaits pour la santé du bébé, son immunité future, sans compter le contact mère-enfant qui reste un lien tellement unique.

En pratique, ça se complique

Oui mais dans la pratique, ce n’est pas si simple que cela ! Pour certaines mères, allaiter est une souffrance, pour d’autres, c’est juste un choix et c’est souvent mal perçu, mal compris. La plupart des futures mamans se posent forcément la question de l’allaitement durant leur grossesse. Et lorsqu’elles commencent à en parler autour d’elles pour connaître les avis et expériences de leurs congénères, ça se complique. L’une vous parlera de la douleur qu’elle a ressentie, l’autre du bonheur que ça a été d’être en symbiose avec son enfant. Une autre vous dira encore qu’elle n’avait pas choisi d’allaiter mais qu’elle a eu droit à des réflexions désobligeantes à la maternité … Chez ces femmes, un sentiment de culpabilité va se développer alors que lors d’une grossesse et d’un accouchement, les femmes traversent un période sensible où c’est avant tout de soutien dont elles ont besoin. Cette culpabilité est immense lorsque l’allaitement est un échec, de même que lorsqu’on a décidé de ne pas nourrir son enfant au sein. L’incompréhension qui entoure ce choix ou cette difficulté est souvent pointée du doigt ou mal perçu par le corps médical, et par la société plus généralement.

Un choix qu’il faut assumer

Faire le choix d’allaiter n’est pas non plus une sinécure ! Chaque maman qui en a fait l’expérience pourra en témoigner : il faut passer par des phases d’échec, de remises en question, des périodes douloureuses où les maux de l’accouchement se font encore sentir et l’on s’afflige une difficulté supplémentaire … Le bonheur d’allaiter n’est pas immédiat mais lorsqu’une femme s’est battue pour y parvenir, elle se dit que ça valait le coup. Vient alors une autre difficulté : l’allaitement en public, souvent mal perçu. Il faudrait presque que les femmes qui allaitent restent cloîtrées chez elles tant qu’elles n’ont pas cessé cette pratique. Il faut reconnaître que pas grand chose n’est prévu pour qu’elles puissent nourrir leur enfant avec un minimum de confort ! Lorsqu’elles sont envie de sortir de chez elle, voir du monde, faire les magasins pour se refaire une garde-robe (et ainsi retrouver un peu de féminité), sont-elles vouées à abandonner l’après-midi shopping parce qu’elles allaitent ?!Autre difficulté pour celles qui choisissent ce mode d’alimentation pour leur enfant au-delà de 6 ou 9 mois : elles peuvent être victimes de remarques désobligeantes : « On n’allaite plus un enfant d’un an, c’est indécent !» …Au final, quel que soit le choix que fera la jeune maman, la critique et les remarques sont présentes. Or, on voit tous les jours des enfants en bonne santé sans avoir été allaités et au contraire des enfants allaités avec une santé plus fragile. Face à une jeune maman et son bébé, finalement, qu’est-ce qu’on peut leur souhaiter de mieux ? Du bonheur, du repos, des beaux moments en famille. Pour qu’une jeune famille vive au mieux ces premiers mois, l’idéal est finalement de les écouter, de respecter leur choix et de les aider si ça s’avère plus compliqué.

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