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A savoir

Cancer : les recommandations pour bien s’alimenter

Quels sont les risques sur l’alimentation d’un traitement ?

La plupart des traitements cause des nausées, altère l’appétit et le goût des aliments et provoque un phénomène de satiété précoce. Les patients n’ont plus faim dès qu’ils ont consommé une faible quantité de nourriture. Si ces effets sont causés directement par le traitement, la maladie génère aussi de la fatigue, des déprimes ou de la dépression qui, elles aussi, modifient la faim. Pour accompagner le patient, l’entourage et les professionnels de santé ne doivent jamais faire de forcing alimentaire, car cela aggrave les problèmes de nutrition. En revanche, avant que le problème devienne irréversible, il existe quelques principes simples à mettre en place.

Fractionner les repas

Pour limiter la nausée et s’adapter la satiété précoce, on préfère fractionner les repas en 4 à 6 collations par jour plutôt qu’en 3 gros repas. Le patient choisit l’aliment qu’il a le plus envie de manger mais en plus petite quantité.

Enrichir en calories les plats

Pour faire le plein de force, on enrichit les plats pour les rendre plus riches en calories et en protéines. On rajoute du beurre, du fromage, de l’huile d’olive, des lardons, un jaune d’œuf dans sa purée, sa soupe, ses pâtes, de la chantilly ou de la crème fraiche sur les fraises, de la mayonnaise dans la salade. On n’hésite pas à rajouter des fruits oléagineux (cacahuètes, noix, amandes, poudre d’amande, noix de coco râpée…). Le patient doit consommer 30 calories par kilos de poids par jour. Soit par exemple 2100 calories pour 70 kilos.

Se faire plaisir, oublier tous les règles de l’alimentation équilibrée

L’altération du goût provoque souvent un dégoût de la viande rouge qui devient métallique, mais peut toucher sans distinction tous les aliments. Il n’existe aucune règle. En fonction des patients il est essentiel de réadapter les menus et éliminer tous les goûts parasites. Pour atténuer l’alternation du goût on cuisine plutôt des repas froids.

Et surtout, on oublie les régimes anticholéstérol, les régimes antidiabètes, et les régimes sans sel. La priorité est de garder un poids constant. Nous ne sommes pas dans le cadre d’une alimentation de prévention des cancers. Si le patient a envie par exemple de se nourrir de junk food ce n’est pas un souci. Aucun aliment n’est interdit, sauf le pamplemousse pour le cas très particulier de la greffe de moelle car ce fruit bloque la métabolisation des médicaments anti-rejet après une greffe.

Avoir une bonne hygiène de vie

Si on oublie les règles de l’alimentation équilibrée, il est fortement recommandé d’arrêter le tabac, qui diminue l’appétit et altère les goûts. Il est aussi important de pratiquer une activité physique adaptée (20 minutes de marche, de gym, ou se forcer à monter des escaliers) pour stimuler la faim et ne pas perdre trop de masse musculaire. Il est aussi important de soigner son hygiène bucco-dentaire pour réduire les troubles du goût.

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