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A savoir

Des marqueurs sanguins permettraient de mieux identifier le cancer du pancréas

5%, c’est le taux de survie pour l’ensemble des malades atteints d’un cancer du pancréas 5 ans après le diagnostic, d’après les données communiquées par l’Inserm.

A cause de sa localisation au plus profond du corps, le pancréas est peu visible par les systèmes d’imagerie. De plus, l’absence de symptômes au début de la maladie ne permet souvent de déceler le cancer qu’une fois qu’il a atteint les organes périphériques.

Ainsi, dans le but d’améliorer le diagnostic et donc les chances de survie, une équipe de chercheurs américains s’est intéressée au contenu sanguin de patients atteints, et a mis en évidence des niveaux plus élevés de certains acides aminés.

L’étude a porté sur des échantillons sanguins de 1 500 personnes prenant part à une vaste collecte de santé. Suite à des analyses poussées, les scientifiques ont constaté que les participants qui ont par la suite développé un cancer du pancréas avaient un taux plus important d’acides aminés à chaînes ramifiées (appelés BCAA) dans le sang que les participants qui n’ont pas contracté ce cancer. Les acides aminés sont des nutriments essentiels que le corps extrait des protéines apportées par notre alimentation.

Ces taux importants de BCAA ont été retrouvés dans le sang de patients 2 à 25 ans avant qu’on ne leur décèle un cancer pancréatique. S’il n’est pas prouvé que ces niveaux élevés induisent forcément ce cancer, ils semblent associés à un plus haut risque.

Des résultats du même ordre avaient déjà été observés chez les souris, dont la présence de tumeurs pancréatiques était associée à de forts taux de BCAA sanguins.

Ces résultats font espérer un test de détection précoce de la maladie, permettant d’augmenter les chances de survie, actuellement faibles.

« Ce travail incite au progrès au niveau de la détection précoce des tumeurs pancréatiques, et permettra potentiellement d’identifier des nouvelles stratégies thérapeutiques pour les patients atteints de cette maladie» s’enthousiasme le Docteur Matthew Vander Heiden de l’Institut de Technologie du Massachusetts, co-auteur de l’étude, parue dans le journal scientifique Nature Medicine.

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