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A savoir

La gestion du chien agressif …

Afin de vous aider à la gestion d’un chien agressif, voici quelques conseils .. qui devront être complétés par l’accompagnement d’un professionnel : vétérinaire ou éducateur canin sont à notre disposition !

Punir un chien agressif… est-ce la solution ?

Une approche punitive envers le chien agressif, même si elle est utile, présente des inconvénients : sans se référer à la violence faite au chien et justifiée par son agressivité, mais au fait que l’homme ne réussit pas toujours à remporter la confrontation physique avec l’animal et qu’il court le risque d’être mordu. De plus, la punition peut engendrer une augmentation de la tension émotionnelle ; le chien ne se soumet alors qu’à cette occasion, pour mordre dès qu’il parvient à se soustraire à l’autorité de son maître.

Le chien qui obéit sous la menace de la punition ne respecte habituellement qu’une personne, se rebellant contre les autres. Dans ces cas-là, il vaut mieux intervenir avec un traitement doux qui parviendra, si on l’utilise dès les premiers comportements, à prévenir des situations encore plus difficiles à gérer par la suite.  Il ne faut pas oublier que très souvent, le chien vit dans un milieu familial avec différents membres dans la maisonnée : il faut impérativement obtenir de sa part la soumission à l’ensemble des membres de la famille.

Voici donc pour aider à la bonne gestion les « 10 commandement » pour la gestion du chien rebelle :

1. Apprendre au chien à obéir dès son plus jeune âge, en lui enseignant le sens de « Assis ! »« Couché ! »« Reste ! »« Viens ! ».

2. Agir afin qu’aucune situation déclenchant l’agressivité ne se présente durant le dressage.

3. Éviter les situations qui augmentent le sentiment de dominance du chien : il n’est par exemple pas recommandé de lui permettre de dormir sur le lit car le chien se sent alors important au point de transgresser les ordres.  Si malgré tout, le maître autorise l’accès au lit, il doit être capable à tout instant d’éloigner le chien selon ses propres envies et non celles de l’animal. De plus, il devrait également être interdit au chien de s’arrêter dans les lieux de passage, devant les portes, dans les couloirs, car ce sont des endroits où il pourrait contrôler les faits et gestes des personnes, et s’il le voulait, empêcher son maître de passer, en grognant ou en mordant.

4. Interdire au chien l’accès aux pièces de la maison où il se comporte violemment.

5. Dans la gestion de l’agressivité chez le chien, il est primordial d’éviter les contacts avec le chien, ne pas le regarder, ne pas lui parler, ne pas le caresser, ne pas lui donner de friandises, etc. Un maître qui ignore son chien augmente son emprise sur lui, car chez les animaux, une telle attitude est synonyme de domination. De plus, si le chien n’obtient plus les attentions habituelles, lorsqu’il les reçoit à nouveau, il les assimile à une récompense.

6. L’appeler, lui donner un ordre, par exemple « Assis ! », et le caresser : s’il n’obéit pas, il faudra l’ignorer (en agissant ainsi, le maître reprend l’initiative).

7. Ne récompenser que les attitudes de soumission, en punissant les comportements dominants.

8. Tous les membres de la famille doivent adopter un comportement homogène et cohérent. Si le chien manifeste une plus grande agressivité contre un ami ou un membre de la famille, c’est cette personne et elle seule qui, pendant une quinzaine de jours, devra lui donner à manger et lui témoigner des marques d’affection, mais seulement quand le chien aura obtempéré à un ordre, « Assis ! » par exemple. Tous les autres membres de la famille l’éviteront.

9. Dans des situations particulièrement graves, il est possible d’avoir recours à la muselière, qui rend le chien moins dangereux et le maître plus sûr de lui.

10. Il est également possible d’utiliser des médicaments (sous contrôle vétérinaire) qui calment le sujet agressif.

Au fur et à mesure que le chien devient contrôlable, on le met face à des situations qui déclenchent son agressivité, mais de façon progressive (désensibilisation systématique) et en le tranquillisant avec une récompense : une caresse, une friandise, une injonction avec une tonalité de voix douce et rassurante.

Le conseil de base à retenir est de ne jamais affronter le problème de cette agressivité de manière superficielle : l’agressivité chez un chien se contrôle, mais ne s’éradique pas forcément de manière complète ! N’hésitez donc pas à demander l’aide d’un comportementaliste.

Docteur Bénédicte Flament
Responsable Communication Scientifique Royal Canin Belux

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